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Intro

Préface

Je me suis toujours demandé comment la technologie pourrait être utilisée afin d'avoir le plus grand impact social possible. Ce questionnement m'a fait explorer des outils puissants.  Des technologies comme la blockchain, qui pourraient décentraliser le consensus, ou le AI qui pourrait amener la prochaine révolution industrielle.  Ces intérêts m'ont motivé à créer un ERP avec des millions de dollars par année en revenus et un logiciel médical complètement décentralisé.

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Avec le confinement j’ai réfléchi à ce parcours. J'ai eu envie de le raconter.

Les ténèbres

Les ténèbres 

Retour en arrière, en 2012. Époque peu glorieuse. Me voilà, sans électricité, incapable de payer mes factures d'hydro. Un beau merdier tout ça. 


"Pourquoi ai-je décidé de lâcher ma maîtrise?", me demandais-je, en connaissant pourtant très bien les raisons m'ayant poussé à y mettre fin. Je croyais, à tort, que ma maîtrise serait différente de mon bac en génie chimique, mais je me retrouvais encore face à une suite de procédures rigides et sans fin, et je n’en pouvais plus. Pendant ma maîtrise, je travaillais dans deux bars et je faisais du tutorat en algèbre linéaire universitaire. J’envoyais des CV un peu partout, mais c’était en 2012, l’économie n’était pas encore relancée et je me sentais désespéré.

L'échec cuisant

L'échec cuisant

L'échec

Un matin, j’ai ouvert mes courriels et j'ai vu qu'une petite compagnie de ERP, Jonar, voulait me rencontrer. “Le ERP, c’est quoi ça?”, me suis-je demandé. Je me suis rendu à Dorval, à 2 km de l’aéroport (le bureau n’est plus là, une chance) pour m’entretenir avec Jon, le CEO. On a discuté pendant des heures de tout et de rien! On m’a écrit quelques jours plus tard pour m’offrir un poste, un stage qui serait sans rémunération... Bon, un stage non-rémunéré à rajouter aux deux bars et au tutorat… J’ai dit tout de même dit oui. On m'a demandé de faire un prototype d’un nouveau dashboard analytique avec Qlikview pour les analyses de vente. Je n'avais jamais codé de ma vie, mais j’ai réussi ! Peu de temps après on m'a trouvé un poste comme analyste en logistique et en TI chez un client, Créations Clairebell (filiale de Haddad Brands). J’ai passé six mois là-bas, mais au bout d’un moment, on m’a viré. C’était un échec cuisant.

Paragon

Quelques semaines plus tard, Jon m’appelle pour me demander ce qui s’est passé puisqu’il a appris que j’ai perdu la job qu’il m’a trouvée. Je lui explique la situation… Il m’offre un poste pour devenir chargé de projet pour son nouveau logiciel, Paragon. Je suis bouche bée. Je dis oui. J’ai hâte de commencer même si je n'ai aucune idée par où commencer avec un logiciel ERP, souvent reconnu comme le logiciel le plus complexe de tous les logiciels B2B. Lors de ma première journée, j’apprends qu’il n’y a que quelques documents techniques, pas de mock-ups, pas de documents de design détaillés, et pas une ligne de code d’écrit. De retour au désespoir. Au cours de la première semaine, je rencontre mes coéquipiers, tous des gens avec 30 ans de plus d'expérience que moi, qui sont perplexes de me voir attribué la tâche de les guider dans le développement de ce projet titanesque. Perplexes et un peu hostiles. “Aie Aie Aie”, me dis-je. Pourtant, je dois essayer parce que l’autre option est de vivre dans le noir (littéralement). Alors j’essaie, j’essaie, et au fur et à mesure, j’arrive à avoir leur respect. J’arrive à trouver des dizaines de milliers de dollars en subventions CRSNG pour engager des stagiaires. Un peu plus tard, Jon et moi, ensemble, avons réussi à obtenir des millions de dollars en subventions RS&DE pour bâtir une équipe à temps plein. J’ai appris le Javascript, je suis devenu expert en architecture de base de données relationnelle.  J’ai commencé à "Aie Aie Aie" et 4 ans plus tard à 70 heures par semaine me voilà, directeur technique d’une boîte qui a triplé en taille, avec une équipe de développement de 10 personnes, qui travaille en Agile/Scrum (tout un défi de convaincre certains développeurs) et un prototype d’un logiciel que tout le monde croyait impossible à faire. Mais j’avais besoin d’une pause.

L'époque du parangon
L'avenir

La cavale

J’ai fait le tour du monde, de Rio de Janeiro au Maroc jusqu’au Sénégal pour remonter à Sarajevo avec des centaines de destinations entre tout ça. J’ai fini par prendre mon vol à Paris pour revenir à Montréal un an plus tard.

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J'ai eu le temps de beaucoup réfléchir pendant mon année de pause, de planifier la prochaine étape. En revenant, j'ai co-fondé Jonar Labs. Chez Jonar Labs, j’ai organisé de gros événements blockchain à Montréal, des ateliers, des produits, dont un échange crypto en Javascript/NodeJS, et un système de gestion de dossiers médicaux sur la blockchain** en Go/Storj/Ethereum. Le logiciel médical était une tentative avec une envergure colossale. Malheureusement, nous nous sommes heurtés à l'immobilité du système médical. Je ne qualifierais pas ce projet d'échec, plutôt d'une étape formatrice pour m'aider à mieux avancer à l'avenir.

L'avenir

Ainsi, je suis à la recherche de ma prochaine aventure. Je ne suis aucunement catégorique par rapport au type de travail, comme vous pouvez bien le voir, j’ai baigné dans un peu de tout. Pour mes connaissances techniques, on pourrait dire que je suis bon à tout faire mais maître de rien. Là où je me sens le plus à l'aise, c’est l’intersection du monde de la recherche, des affaires, et de la technologie.  Ce qui compte le plus pour moi, c’est d’avoir des collègues que j’apprécie et d’être dans un environnement où les valeurs concordent avec les miennes; la curiosité, l'apprentissage, l’innovation, le développement d’idées, la collaboration, et le fun.

La cavale et le retour
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